The voice of Dolkar Lhamo.


Dolkar Lhamo is a young woman of twenty-two. Her parents are
refugees in India. They came from Tibet and opened a restaurant in India.
So, Dolkar was born in India. Before her work in Norbulingka Institute, she
was studying for her college degree in Gujarat. Then before she passed her
exams, her mother became very sick. She was the only child of her family
so she cared for her mother during her illness and she couldn't pass her
exams. When her mum died, she had to go somewhere. She says, "I had to
do something for myself, because I had no one." One of her friends lived
here and asked her to come to Dharamsala, because she had a new baby
and she needed some help when she worked. Then Dolkar helped her while
she worked in Norbulingka. A few months later, she applied for a job and
herself joined Norbulingka Institute. She has worked in Norbulingka's
shop since June 2013. About Norbulingka she says, "We are refugees. We
are staying in another country, inside another culture, with another
religion. Today, our culture is now hurt. So it's very hard. I think
Norbulingka is the best way to keep it alive. You can see Tibetan artists,
thangkas, statues..." Dolkar has many dreams. She is greatful to
Norbulingka Institute because people have come here at very bad
moments, and it has provided real support. But she is young and she
dreams to continue her studies and to do a masters in English.

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Dolkar Lhamo est une jeune femme de vingt-deux ans. Ses parents, originaires du Tibet, se sont réfugiés en Inde, où elle est née. Ils y ont ouvert un restaurant. Avant de travailler à l'Institut Norbulingka, elle étudiait dans le Gujarat, région de la côte ouest de l'Inde. Alors qu'elle allait passer ses examens d'étude, sa mère est tombée très malade. Etant la seule enfant de la famille, elle s'est donc occupée de sa mère durant sa maladie et n'a pu passer ses examens d'étude. Lorsque sa mère est décédée, elle devait trouver quelque part où aller. Elle dit : " Je devais faire quelque chose pour moi-même, parce que je n'étais personne.". Une de ses amies a été présente pour elle et lui a demandé de venir à Dharamsala. Elle venait d'avoir un enfant et avait besoin d'aide afin de pouvoir continuer à travailler. Cest là que Dolkar est donc partie pour Dharamsala, où elle a ensuite trouvé un travail à l'Institut. Elle travaille dans la boutique depuis juin 2013. A propos des actions de l'Institut elle pense : " Nous sommes des réfugiés. Nous vivons dans un autre pays, dans une autre culture, avec une autre religion. Aujourd'hui, notre culture et notre religion sont menacées. Et c'est très dur. Je pense que les actions de l'Institut sont la meilleure manière de les garder en vie. On peut y voir des artistes tibétains, des thangkas, des statues...". Dolkar a beaucoup de rêves. Elle est reconnaissante envers l'Institut Norbulingka, dont les personnes qui y vivent sont venus vers elles dans les moments les plus durs, ce qui fut d'un grand soutien. Mais elle est jeune, et son avenir elle le voit ailleurs, puisqu'elle souhaite pouvoir poursuivre à nouveau ses études d'anglais.

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